Le Chant du Coq
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 Le Manoir [POKEMON]

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AuteurMessage
Diane
Noble cacatoise
Diane


Race d'Oiseau : Calopsitte élégante

Messages : 106
Date d'inscription : 01/09/2012

Le Manoir [POKEMON] Empty
MessageSujet: Le Manoir [POKEMON]   Le Manoir [POKEMON] EmptyMer 12 Sep - 17:37

Le Manoir
de Diane - Lépo


Résumé

Le Manoir [POKEMON] 1320006092023277000

La vie d'un Flamini n'est pas de tout repos.L'un des nombreux groupes qui occupent la région de Kwarse atterit lors un soir à proximité d'un vieux manoir abandonné.Mais l'un de ces Pokémon aperçoit des choses étranges et entend des bruits,mais personne ne le croit,pas même ses parents,deux vaillants Flaniteux.Peut-être qu'y entrer pourrait éclaircir les choses?


Histoire

Cette histoire s'est déroulée il y a des années de cela. Je n'étais encore qu'un jeune Flamini. Je m'en souviens comme si ça s'était déroulé hier. Mes parents et moi vivions au sein d'une troupe de Flaniteux. Nous étions de grands nomades. Nous nous étions à peine installé sur un étang que nous repartions déjà vers un autre point d'eau plus somptueux. Les trajets étaient longs et fatigants. Nous survolions le ciel de la région de Kwarse pendant des heures, sans arrêt. Je détestais faire toutes ces longues distances, il y a des fois où je me dis que j'aurais préféré être un autre Pokémon. Mais heureusement, nous nous posions lorsque le soleil se couchait, afin de ne pas avoir d‘accident car nos yeux étaient incapables de voir dans l‘obscurité. Toujours après notre atterrissage, je regardais avec émerveillement les fabuleux paysages qui nous entouraient. Ils étaient tous plus beaux les uns que les autres. Puis la nuit venue, nous nous endormions, debout sur une patte, la tête cachée derrière l'une de nos ailes duveteuses.

Un jour, nous nous étions arrêtés sur un grand étang, peu profond. Dès notre arrivée, j'observai, comme d'habitude, ce qui m'entourait. Au loin on pouvait apercevoir les nombreuses lumières de la ville de Tropicanée et on voyait l'océan juste derrière. Nous n'étions pas loin de la forêt. Soudain, un faible éclat venant des bois attira mon regard. Elle venait d'une étrange battisse d'humains. Elle était délabrée et en très mauvais état, un coup de vent la fit vaciller doucement. Celle-ci semblait inhabitée. Mais cette lumière que je venais d'apercevoir prouvait pourtant le contraire... Une heure plus tard, après avoir dévoré quelques Tritonde, nous nous endormions, tandis que moi, ne trouvant pas le sommeil, je jetai un coup d'œil à la maison. Un bruit sortit soudain du bâtiment, troublant le silence. On aurait cru des rires. Des rires effrayants, voir même diaboliques. Je me rapprocha de mes parents. J'avais peur ici, et ce fut bien la première fois que je voulait quitter un point d'eau pour partir à la recherche d'un coin plus rassurant. Je finis par m'endormir dans la crainte.

Le lendemain, je resta longtemps sur place à regarder la maison. J'attendais un signe, quelque chose qui me montrerais ce que contenait le bâtiment, immobile, planté, pendant que mes amis Flamini jouaient entre eux. Pourtant je ne voyais rien d'étrange par les fenêtres. Soudain mon sang ne fit qu'un tour. Une chose froide et étrange rampait sur mon dos. Je me retournai brusquement en hurlant. Ce n'était qu'une farce de mes compagnons, qui avaient posés sur mon dos de la vase. Ceux-ci riaient à chaudes larmes. Je les regardai avec colère.

« T'aurais vu ta tête! »

Je ne répondis pas, et je me retournai.

« - Me dis pas que c'est cette chose qui te perturbe?
- Si! Ça te va? leur répondis-je, leur tournant toujours le dos.
- Bon, si tu veux on va voir ce qu'il y a à l'intérieur... Par la fenêtre. »

Et puis après tout, cela pourrait peut-être me rassurer. J'acceptai et nous nous approchâmes du manoir. Puis nous déployâmes nos ailes et regardâmes par la vitre. Juste un long couloir rempli de tableaux étranges. Pendant un moment, je ne comprenais pas ce qui se passait.

« Mais hier soir j'ai vu de la lumière! Et ces rires... C'est pas normal... »

Tandis que les autres se moquaient de moi, je partis vers une autre fenêtre. Je n'aperçus au travers qu'une vieille pièce dans laquelle se trouvait une table et un buffet, pleins de toiles de Mimigal. Mes amis me rejoignirent.

« Tu vois, ça ne devait être que de petites bêtes qui t'ont fait peur, comme celles qui ont tissées ça. »

Puis ils partirent, me laissant seul. J'atterris au sol, vexé. J'en étais sûr, quelque chose ne tournait pas rond ici. Les Pokémon de type insecte ne font pas ce genre de bruits que j'avais entendu la veille. Et même si leurs yeux étaient brillants, la lumière de leur regard n'est pas aussi intense. Mais peut-être les autres Flamini avaient-ils raison. Ou peut-être était-ce mon imagination.

Le reste de la journée se déroula rapidement. Je restai seul dans mon coin, déçu. J'en étais sûr. Peut-être mes parents me croiraient-ils. Je partis les rejoindre. Ils étaient sur l'étang, à la recherche de quoi manger. Lorsqu'il m'entendit arriver, mon père sortit son bec de l'eau.

« - Que se passe t-il, mon fils?
- La veille, dès notre arrivée, j'ai aperçut une lumière là-bas, dis-je en désignant de l'aile la battisse. Et j'ai aussi entendu des bruits. On aurait cru des rires.
- En est-tu sûr? me demanda ma mère.
- Oui, sûr et certain, ce domaine est étrange. Il faut qu'on aille regarder ce qu'il y a à l'intérieur.
- Tu dois rêver, quelle imagination, et bien.
- Mais on peut aller vérifier?
- Je te défend d‘entrer là-dedans, tu m‘entends? Si jamais au même moment le groupe partait? Le monde est dangereux, et beaucoup de Flaniteux solitaires ont trouvés la mort. Nous sommes peut être puissants, mais pas assez pour se battre contre une meute de Demolosse!
- Mais vite, jeter un coup d‘œil!
- NON! »

Je reparti, énervé. Si c'était ainsi, j'irais ce soir, pour en avoir le cœur net. Quand tout le monde dormira, j'irai dans le manoir. La nuit venue, je jetai un œil sur mes parents. Ceux-ci étaient tombés dans un profond sommeil. Puis je me retournai vers le manoir. J'aperçus un éclat rouge. Celui-ci brillait faiblement. Puis il disparut d'un coup. De plus en plus louche. Je sortais calmement de l'eau quand une voix m'interrompit.

« Tu es fou! »

L'un de mes camarades m'avait entendu.

« - Écoute, je dois y aller pour prouver que cet endroit est bizarre.
- Et que ce que tu y gagneras? »

Je baissai la tête, déçu. Mon ami n'avait pas tort. Cela ne servait à rien d'y aller. Mais je voulais tant savoir ce qui se cachait derrière ces murs. Que devais-je faire?
Finalement, la curiosité l'emporta.

« Attends-moi ici. Si le groupe s'apprête à partir, préviens mes parents. »

L'autre Flamini finit par accepter. Puis je pris mon envol. Mon compagnon me regardai m'envoler, l'air embêté.

Je ne tardai pas à me retrouver face aux gigantesques portes. Je les poussai délicatement avec mon bec et entrai. Il faisait noir, je ne voyais pratiquement rien. Soudain, je sursautai : l'entrée venait de se refermer derrière moi. Ce fut l'obscurité totale. Plus rien. Je paniquais. Affolé, je volai dans tout les sens. Soudain, je me sentis pris au piège. J'étais englué dans une énorme toile de Mimigal. Pire encore, je sus immédiatement que c'était une toile de Migalos quant j'aperçus que deux yeux violets m'épiaient. Je me débattis de toute mes forces et je réussis à m'échapper du piège de la tisseuse. Je volai, cherchant la sortie quand ne voyant rien je me fracassai la tête contre un mur. Lorsque je rouvris les yeux j'aperçus une claire lumière. Elle provenait du couloir, où les rayons de la lune éclaircissait la maison. Je m'y dirigeai, oubliant l'énorme bosse que j'avais sur le front. Cela soulageait énormément de pouvoir enfin y voir quelque chose. Sur les murs étaient disposés d'étranges tableaux de Pokémon qui m'étaient inconnus : des Feuforêves, des Cornèbres et bien d'autres. Ils étaient réalistes, à se demander si ce n'était pas de vraies créatures. Puis je regardai par la fenêtre. D'ici on pouvait apercevoir le groupe. Je restai quelques minutes ainsi à observer les autres.

Soudain, une chose me prit par le cou et m'entraîna. Je me mit à hurler, apeuré. Lorsque je me retournai, j'aperçus deux grands yeux rouges lumineux. Une sorte d'aura émanait du corps, qui était violet. Un sourire narquois éclairait son visage. C'était un Ectoplasma.
À cette époque je ne connaissais rien des Pokémon spectres, ce fut la première fois que je voyais une créature aussi effrayante. Celui-ci m'emmena dans une pièce sombre, je ne voyais pas plus loin que le bout de mon bec. Soudain, celui-ci poussa un petit rire. Mon sang se figea lorsque plusieurs yeux apparurent. Il y avait deux paires de grands yeux blancs, un œil rouge, deux sortes de diamants brillants, et au plafond se situaient deux points jaunes. Des rayons venus de nulle part éclaircirent faiblement la pièce. Je pus distinguer un Spectrum, un Fantominus, un Skelenox, un Tenefix et un Lugulabre, qui produisait la lumière. Je sursautai quand un étrange Pokémon sortit d'un vieux poste de télévision : un Motisma. La pièce était presque vide, il n'y avait que la télé dont était sorti la créature de plasma, un buffet, une grande horloge et un vieux fauteuil. Tous me regardaient. Paniqué, j'hurlai de toutes mes forces. J'avais peur. Peut être aurais-je dû réfléchir un peu plus avant d'entrer dans ce domaine. Peut être aurais-je dû écouter mon père et mon ami.

L'Ectoplasma me lâcha, et je tombai sur le sol, poussant un petit "aïe". Ils me regardèrent longtemps, parlant entre eux. Je ne comprenais pas ce qu'ils disaient. Soit c'était parce qu'ils parlaient trop bas, soit leur language était incompréhensible. Soudain, le Tenefix m'inspecta. Il se retourna vers ses compagnons et hocha la tête. Les spectres sourirent, puis me regardèrent. Ils avancèrent vers moi, me regardant d'un air terrifiant. C'était sûr, je ne pensai pas qu'ils allaient m'accueillir chaleureusement en me proposant un petit Remoraid. Au contraire, à la simple vue de leur regard on devinait que je n'étais pas leur invité.
Il fallait que je me défende. Je m'envolai, préparant un Aéropique et je fonçai droit vers le Fantominus... que je traversai. Je m'écrasai par terre en beauté, tandis que celui-ci riait à chaudes larmes. Comment avait-il fait? Je me releva rapidement, et tout en volant, je préparai de nouveau une attaque. Ils ne résisteraient sûrement pas à Tornade. Peine perdue, cela ne fit s'envoler que les meubles. N'ayant jamais vu avant de Pokémon spectres, je ne savais en aucun cas que les attaques de type vol ne leur faisait rien. Étonné, je restai planté sur place quelques secondes. Je devais continuer. Je me jetai sur eux avec vivacité, leur lançant Bulles d'O. Mon attaque, pas très puissante, les fit à peine bouger. La créature au grand sourire poussa un rire. Je n'avais jamais passé beaucoup de temps à me battre. Mon niveau était bas, je n'avais aucune chance de battre ces crapules.

Je me recroquevillai dans un coin, impuissant. Le spectres me regardaient avec satisfaction. Ils s'approchaient de moi. Plus la distance qui nous séparaient rétrécissait, plus les battements de mon cœur accéléraient. J'étais fichu. Je fermais les yeux, pensant à tous les moments les plus heureux de ma vie. Je me revoyais dans les ailes de ma mère, faire la course avec mes amis, pêcher un énorme Poissirène et le déguster avec mes proches.

« Je vous en prie, tuez-moi vite, je ne veux plus souffrir plus longtemps... »

Ils étaient sur le point de se jeter sur moi, je le sentais. Je ne bougeai plus, laissant tomber une larme. Soudain un Flaniteux surgit dans la pièce et attaqua les cruelles créatures. Mes adversaires furent renvoyés au loin avec un Hydrocanon : mon père était venu me sauver. Celui-ci poussa un cri perçant afin d'intimider ses ennemis.
Puis il me parla, sans décrocher ces crapules du regard.

« Tu m'as désobéi... Je t'avais défendu d'y aller... Tu as eu de la chance que ton ami m'ait prévenu! »

Je ne répondis pas, honteux. Pendant ce temps, le Lugulabre se releva et lança une attaque Lance-Flamme, que le vaillant flamant évita. Puis ce dernier mit K.O. d'un seul coup ce vulgaire "chandelier" avec un Hydrocanon. Le Fantominus et et l'Ectoplasma se lancèrent un regard et se jetèrent tous deux sur mon père. Celui-ci se débattit et plaqua les fantômes contre le mur. Le Tenefix tenta lui aussi sa chance en essayant d'hypnotiser le Flaniteux. Mais le grand Pokémon résista, et fermant les yeux, il lança une attaque Saumure. Le spectre fut lui aussi projeté. D'un seul coup, le Skelenox se remit debout lui aussi et jeta une Ball'Ombre. Mon père eut tout juste le temps de riposter avec une Vibraqua. Une énorme explosion eut lieu entre les deux sphères. Lorsque la fumée se dissipa, les monstres avaient disparus... La pièce était en pagaille.

« Mais où sont... »

Mon père ne put terminer sa phrase qu'il reçu un Fatal-Foudre du Motisma. Effrayé, je me cachai derrière la pendule, couchée à l'horizontal sur le sol. En parlant de celle-ci, elle indiquait de ses deux flèches le douze. Le Flaniteux se releva difficilement, il avait pris de plein fouet l'attaque, de plus, son double type eau et vol avait empiré les choses. Il s'était à peine remis sur ses pattes que le Spectrum se jeta sur lui. Le spectre s'aggrippa à sa gorge et y planta ses crocs et ses griffes. Le flamant poussa un cri de douleur. Il se débattit mais ce monstre ne lâchai pas prise. Le sang coulait le long de son cou, et la créature violette s'en nourissait. Les autres l'observaient, heureux et rigolant. Ce n'étais pas mon cas, horrifié, j'observais avec horreur ce spectacle. J'en été pétrifié. Les yeux brun de mon père étaient remplis d'effroi. J'hurlais, je pleurais, mais le spectre n'y prêtai pas attention. Je voulut sortir de ma cachette mais il était trop tard. Cessant d'hurler, il s'écroula sur le sol. Il n'avait pas survécu.

Ma huppe noire se baissa tristement. Je fixais avec désespoir le cadavre. Qu'avais-je fait? Pourquoi avais-je désobéi? Puis ces crapules se tournèrent vers moi. De peur, je m'envolai rapidement, me précipitant dans le couloir. Je brisai le verre des fenêtres et me ruai vers l'étang. Mais personne n'était là, pas le moindre petit individu du groupe. Ils étaient partis,ma mère y compris. Seul, je n'avais plus aucune chance de survivre. Ma seule chance était la ville mais je n'avais pas envie d'avoir un dresseur, je voulais être libre comme l'air. Mais il le fallait, sinon c'était la mort.

Finalement, je me dirigeai vers Tropicanée, où je finis par devenir le Pokémon de Mélanie, une jeune dresseuse. Puis le temps a passé, et j'ai grandi. Je suis désormais un Flaniteux, grand et puissant. Ce souvenir m'a hanté, et me hante toujours depuis des années. J'ai tout perdu ainsi, ma famille et ma liberté...


Flaniti et Flaniteux sont de ma création, merci de ne pas les utiliser comme personnages d'histoire sans mon autorisation.
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